Pour une sémiotique écologique

Auteurs

  • Jacques Fontanille Université de Limoges

DOI :

https://doi.org/10.35494/topsem.2018.1.39.527

Mots-clés :

interactions vivant/milieu, collectifs homme/nature, discours scientifique, discours politique,

Résumé

La sémiotique peut contribuer aux études sur l’environnement
de trois manières complémentaires tout en impliquant des
engagements fort différents : 1) l’analyse des discours sur
l’environnement et, en particulier, comment les discours
scientifiques et politiques les reprennent et les distordent ; 2)
l’analyse des objets environnementaux tels que les paysages et
les pratiques environnementalistes ; 3) l’analyse des interactions
entre le vivant et son environnement. C’est précisément sur ce
dernier point que l’auteur centre son article. En effet, il assume
que l’étude des interactions écologiques conduit, en particulier,
à construire le sens des différents types de collectifs que nous
créons avec les autres entités de notre entourage, qu’elles soient
vivantes ou non. Le cas d’une coopérative de l’Ardèche permet
d’illustrer cette posture.

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Biographie de l'auteur

Jacques Fontanille, Université de Limoges

Professeur émérite et Membre du CNRS

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Publiée

2018-05-21

Comment citer

Fontanille, J. (2018). Pour une sémiotique écologique. Tópicos Del Seminario, 1(39), 65–80. https://doi.org/10.35494/topsem.2018.1.39.527