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  • La inmanencia en cuestión - II
    Vol. 2 No 32 (2014)

    Ce deuxième volet poursuit la réflexion sur l'immanence entamée dans le volume précédent, cette fois du point de vue de sa complexité. Cette caractéristique de l'immanence réside dans le fait qu'elle possède une double essence - celle d'être absolue et relative, catégorique et divergente - et une double référence - à une strate inhérente aux objets signifiants et à la postulation de la méthode par laquelle ils doivent être analysés.
    Les fondateurs de la sémiotique ont postulé l'immanence absolue comme principe inaugural et distinctif de la discipline, mais les auteurs de ce volume soulignent que la notion discutée n'a jamais été un bloc monolithique et incontesté, mais une complexité qui donne lieu à des divergences.

  • La inmanencia en cuestión - I
    Vol. 1 No 31 (2014)

    Maintenir à l'ordre du jour la problématique de l'immanence, c'est nourrir une source de conflit au sein des études sémiotiques. Tel a été le but de lancer dans le débat l'un des piliers des sciences du langage sur lequel s'est fondée la certitude inébranlable de la sémiotique. En effet, le fondement immanent de la théorie du sens était considéré comme capable de traverser indemne d'abord l'hypothèse structurale, puis les multiples directions prises par la sémiotique post-structurale.
    Les textes sélectionnés pour ce volume suivent une orientation historico-théorique et retracent certaines des étapes qui, partant des débuts, conduisent aux évolutions les plus récentes de l'hypothèse de l'immanence.

  • Variaciones semióticas del acorde
    Vol. 2 No 30 (2013)

    L'incorporation de la dissonance dans la composition de l'accord a constitué une redéfinition radicale qui a transformé la musique contemporaine et s'est étendue à tout le domaine de l'esthèse. Ainsi, reprendre la notion actuelle d'accord comme axe d'une réflexion générale sur le sens implique d'établir une relation différente avec le langage musical et, plus profondément, avec le sensible.
    Les articles de ce numéro reflètent la puissance sémantique d'un terme qui traverse plusieurs domaines, tout en s'articulant autour de deux confluences principales : la référence, métaphorique ou non, à la conception musicale de l'accord, et la tension du concept lui-même dans les différentes disciplines à partir desquelles il est abordé.

  • Los márgenes, las orillas, los bordes
    Vol. 1 No 29 (2013)

    Contrairement aux conceptions qui alimentent l'idée que le centre est le lieu où le sens est généré, les travaux réunis ici proposent une perspective différente où la marge, le bord et la frontière sont le centre d'intérêt et même le point de départ pour penser le centre d'une manière différente. Ces figures liminaires sont examinées dans les œuvres littéraires, picturales et textiles, ainsi que dans le fonctionnement sémiotique de la culture elle-même.
    Déplacer l'attention vers les marges implique de transformer les valeurs qui sont promues et de donner un sens constitutif à ce qui encadre ou circonscrit le centre. Les marges, les bords et les frontières deviennent ainsi des lieux où le sens est renforcé.

  • El color: materia y forma
    Vol. 2 No 28 (2012)

    Face à des textes à dominante visuelle, lorsque la couleur met en avant la matière, notamment à travers la forme de l'expression, plusieurs questions se posent : de quel type de matière parle-t-on, celle que la sémiotique définissait, dans un premier temps, comme un " manifestant sémiotiquement informe ", ou s'agit-il d'une matière chromatique qui correspond à une théorisation de la couleur qui interprète la matérialité des pigments comme un formant de la " substance " colorée ? Face à ce dilemme théorique et conceptuel et dans la lignée des plus récentes avancées de la sémiotique, les auteurs ici réunis proposent une réflexion singulière sur les relations entre couleur, matière et forme.

  • Formas de la lentitud II
    Vol. 1 No 27 (2012)

    Si "se dépêcher lentement" était le paradoxe qui animait le projet général formes de lenteur et, en particulier, le premier volume, c'est maintenant "rebond et redoublement de la lenteur" le syntagme qui encourage ce nouveau numéro. Appliquer à la lenteur deux termes que les discours attribuent habituellement à la vitesse nous place dans une perspective différente pour montrer que la lenteur, dans sa propre loi jugée, peut aussi atteindre son excès de vitesse et que la vitesse n'est pas la seule à conduire à la perte de sens.

    Les contributions réunies montrent que l'étude de la lenteur fait l'objet d'une myriade de corrélations impliquant la tonicité, la temporalité, la spatialité et même la rythmique.

  • Formas de la lentitud I
    Vol. 2 No 26 (2011)

    L'objectif de ce volume est de penser la lenteur comme un univers signifiant inscrit dans une sémiosphère. Les articles réunis autour de ce thème visent à interroger comment et par quoi le sujet, la conscience, évalue les variations ou déformations de tempo, quelles répercussions pathémiques, cognitives ou pragmatiques auraient ces variations lorsque l'accent est mis sur la décélération. De même que qu'est-ce qui décide et sur la base de quoi la vitesse ou la lenteur est privilégiée. Nous n'avons pas cherché à trouver uniquement les vertus de la lenteur, mais à nous plonger dans cet univers signifiant pour en trouver les articulations internes et les structures profondes.

  • La traducción, perspectivas actuales
    Vol. 1 No 25 (2011)

    Méditer sur la traduction, c'est scruter la nature même de la parole humaine, sa texture sémiotique, ses pouvoirs cognitifs, ses fonctions sociales et culturelles. En définitive, il s'agit d'étudier l'onto-gnoséologie du langage et le langage en tant qu'onto-gnoséologie.
    Les contributions réunies dans ce volume abordent divers problèmes théoriques soulevés par la pratique de la traduction, tels que la nature des relations tissées entre l'interprétation et la traduction, l'étude de la spécificité de l'œuvre littéraire à la lumière des études traductologiques, la consubstantialité entre la réflexion sur la pratique traductive et la pratique poétique, ou encore les relations intertextuelles qui se déploient entre une œuvre originale et ses différentes versions.

  • La significación del espacio
    Vol. 2 No 24 (2010)

    Dans la Grèce antique, le terme topos englobait les concepts actuels de lieu et d'espace. Après Aristote, l'espace, avec le temps, est considéré comme l'une des dimensions de la réalité. L'évolution des sciences et de la pensée en général a permis de proposer une idée opposée : l'espace, comme le temps, ne préexiste pas à l'action, mais en est le produit.
    Partant de perspectives et d'hypothèses différentes, les auteurs réunis dans ce volume étudient non pas l'espace en soi, mais les sens qu'il génère en nous, c'est-à-dire non pas l'espace physique ou l'extension, mais l'espace vécu ou représenté que certains appellent espace social.

  • Semántica e interpretación
    Vol. 1 No 23 (2010)

    Les contributions réunies dans ce volume témoignent du caractère dynamique de la mise en forme du sens et proposent, par la réflexion ou l'analyse, des réponses différentes aux principales questions que soulève la relation entre sémantique et interprétation : dans quelle mesure le dire guide-t-il l'interprétation, le sujet intervient-il dans la production du sens, comment interagissent les significations organisées par la langue et celles qui découlent de l'usage, comment caractériser le lien entre le texte et le contexte socio-historique ?
    Le problème de l'interprétation est abordé ici à la fois à partir de la sémantique interprétative de François Rastier, dont les développements actuels sont montrés, et à partir d'autres propositions théoriques issues de la linguistique et de l'anthropologie.

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