L’énonciation incarnée : rythmes du chant, rythmes du corps

Auteurs

  • Verónica Estay Stange Université Paris Cité

DOI :

https://doi.org/10.35494/topsem.2025.1.53.891

Mots-clés :

efficité symbolique, énonciation, rythme, tensivité, foi perceptive

Résumé

En revenant sur le concept d’« efficacité symbolique » proposé par Lévi-Strauss à partir de l’analyse d’un rituel chamanique cuna développé dans le contexte d’un accouchement difficile, cet article analyse la dimension sensible de l’énonciation dans le but de montrer que cette efficacité est aussi, ou surtout, d’ordre rythmique. Dans cette perspective, on considère que les parallélismes qui structurent tant le plan du contenu que celui de l’expression génèrent, dans leur déploiement syntagmatique, un système de tensions et de détentes destiné à s’incarner chez la parturiente notamment à travers la respiration. On étudie ainsi les mécanismes de cette adhésion somatique qui, associée au concept de « foi perceptive » de Husserl, détermine un parcours de la voix qui est aussi un parcours du corps.

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Biographie de l'auteur

Verónica Estay Stange, Université Paris Cité

Verónica Estay Stange es doctora en lengua y literatura francesas, con especialidad en semiótica. La primera parte de su investigación se centra en la transversalidad de las artes, y la segunda, en la relación entre arte y memoria histórica. Profesora en la Universidad París Cité, ha coordinado catorce publicaciones colectivas y es autora de más de cincuenta artículos y de cuatro libros: Sens et musicalité. Les voix secrètes du Symbolisme (2014), La musique hors d'elle-même. Le paradigme musical et l'art contemporain (2018), La resaca de la memoria (2023) y De Papudo al infierno (2024).

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Publiée

2024-12-05

Comment citer

Estay Stange, V. (2024). L’énonciation incarnée : rythmes du chant, rythmes du corps. Tópicos Del Seminario, 1(53), 66–81. https://doi.org/10.35494/topsem.2025.1.53.891