Vin et voix : vers une inter-esthésique des qualités sensorielles

Auteurs

  • Herman Parret Universidad de Lovaina

DOI :

https://doi.org/10.35494/topsem.2003.1.9.375

Résumé

L'article précise comment on attribue de la qualité au niveau de deux registres sensoriels bien différents: le gustatif et l'auditif, la qualité du vin et la qualité d'une voix. Le but a été d'esquisser quelques lignes de force d'une inter-esthésique comparant ces deux types d'appréciation esthésique. Après avoir décrite la syntaxe figurative canonique de la dégustation du vin (selon Jean-François Bordron) et la qualification phénoménologique de la voix, l'auteur propose un essai inchoatif d'homologation de ces deux types de qualification.

Il semble ainsi que la temporalité du goût est hautement aspectualisée tandis que le temps de la voix ne l'est pas. En plus, la qualité du vin est construite dans sa linéarité tandis la qualité de la voix dans sa résonance et sa profondeur. En plus, si l'on compare les deux types de présence (du vin et de la voix) on découvre de si grandes différences qu'une homologation paraît hasardeuse.

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Biographie de l'auteur

Herman Parret, Universidad de Lovaina

Profesor de Filosofía del Lenguaje y Estética en la Universidad de Lovaina

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Publiée

2016-03-29

Comment citer

Parret, H. (2016). Vin et voix : vers une inter-esthésique des qualités sensorielles. Tópicos Del Seminario, 1(9), 115–136. https://doi.org/10.35494/topsem.2003.1.9.375