L’oubli comme forme de vie

Auteurs

  • Roberto Flores Ortiz Escuela Nacional de Antropología e Historia

DOI :

https://doi.org/10.35494/topsem.1999.1.1.263

Résumé

L’analyse d’une autobiographie fictionnelle du romancier mexicain José Emilio Pacheco est une source de réflexion sur les types de discours caractéristiques de l’histoire et permet d’assigner une place, à côte du souvenir, à l’oubli.

Dans ces discours, les événements sont des constructions soumises à divers régimes discursifs où s’opèrent des choix déterminés par les possibilités offertes par un système de tensions narrative responsable du rythme de débit des événements racontés, ainsi que de l’accessibilité du passé.

                C’est ainsi que l’opposition entre souvenir et oubli cesse d’être considérée comme une antinomie au profit d’une caractérisation des styles historiques comme résultat des diverses dominances tensives à l’intérieur de la catégorie complexe du souvenir et de l’oubli. Le style adopté par le narrateur du récit analysé est donc le produit d’une dominance et s’impose à lui comme une forme de vivre son propre passé. 

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Biographie de l'auteur

Roberto Flores Ortiz, Escuela Nacional de Antropología e Historia

Profesor investigador en la Escuela Nacional de Antropología e Historia

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Publiée

2016-03-29

Comment citer

Flores Ortiz, R. (2016). L’oubli comme forme de vie. Tópicos Del Seminario, 1(1), 159–181. https://doi.org/10.35494/topsem.1999.1.1.263

Numéro

Rubrique

Artículos