Sens de la lenteur dans un régime d’accélération

Auteurs

  • Miguel Ángel Murillo Gudiño Facultad de Psicología de la Universidad Autónoma de Querétaro.

DOI :

https://doi.org/10.35494/topsem.2012.1.27.92

Résumé

La lenteur est un trait inhérent ou imposé au mouvement proper à l’univers habité par des rythmes multiples ; l’émancipation historique humaine est passée d’une forte attache au naturel à son artificialité, ce qui implique des altérations rythmiques, aujourd’hui dominées tout particulièrement par la vitesse des technologies de la communication par un ensemble de symboles appartenant à la noosphère où la rapidité est mise en exergue en tant qu’emblème omniprésent à tous les niveaux de la vie humaine, qui se traduit par une cosmovision dromophile. À partir de ce cadre axiologique, la lenteur est signifiée à la fois comme une opposition et comme une sorte de contre-culture, de même que sa richesse sémiotique et métaphorique, sous les formes de subjectivation ancrée dans le faire doucement, le calme, l’empressement et la mesure dans la « perte » de temps est mise en valeur, afin d’apporter une contribution esthétique d’un multivers.

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Biographie de l'auteur

Miguel Ángel Murillo Gudiño, Facultad de Psicología de la Universidad Autónoma de Querétaro.

Profesor en la Facultad de Psicología de la Universidad Autónoma de Querétaro.

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Publiée

2016-03-04

Comment citer

Murillo Gudiño, M. Ángel. (2016). Sens de la lenteur dans un régime d’accélération. Tópicos Del Seminario, 1(27), 91–113. https://doi.org/10.35494/topsem.2012.1.27.92