Topos, Ethos, Eikon. Géopolitique de l’image
DOI :
https://doi.org/10.35494/topsem.2003.1.9.373Résumé
L'espace n'est pas une pure étendue, une simple forme de l'intuition ou une condition de l'expérience et de la représentation. Il est le réceptacle du devenir des choses dans leur mouvement et leur histoire. L'espace cinématographique, fondé sur le cinétisme, rend compte de cette propriété du “lieu” qui en fait parfois l'incarnation iconique d'une certaine temporalité vécue.
Le film de Theo Angelopoulos, Le Regard d'Ulysse, dont nous analysons ici l'une des scènes principales, nous fait sentir et ressentir cette iconicité du temps vécu, qui se dépose toujours dans une image en mouvement, comme s'il s'agissait d'un arrêt de l'histoire (comme on parle d'un “arrêt sur image”) où se condense en un espace orienté, d'une grande complexité mais réduit à un schématisme eidétique relativement simple, l'expérience historique et géopolitique que nous vivons depuis plus de 10 ans, expérience dont la perception ne peut être éprouvée que dans un rapport empathique à la spatialité, jamais pure, toujours, au contraire, chargée d'affects.Téléchargements
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