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https://doi.org/10.35494/topsem.2003.1.9.372Résumé
Quand on cherche à embrasser l’ensemble des figures de rhétorique, pour en rendre compte de manière cohérente, on se heurte à la disparité des inventaires légués par la tradition, et on aboutit en général à des typologies qui ajoutent à la confusion sans procurer une vue d’ensemble satisfaisante. Il faut donc à la fois renoncer à rendre compte exhaustivement des inventaires de figures, et choisir un point de vue qui déborde la seule perspective rhétorique. C’est pourquoi on propose ici d’adopter le point de vue de la « manipulation des valeurs » en discours, et de se placer dans la perspective plus générale de la praxis énonciative : cette double détermination permet de dégager une « dimension rhétorique du discours » et d’en caractériser les opérations comme portant sur la valeur des configurations discursives.
Les opérations rhétoriques peuvent alors être ordonnées en une séquence, dont chaque phase se caractérise par au moins deux catégories de base, elles-mêmes analysables en sous-catégories ; la séquence a la forme d’une « épreuve » (en production) et d’une « résolution de problème » (en interprétation) : (1) la confrontation-problématisation (Déplacement vs Conflit), (2) le contrôle-médiation (Assomption vs Configuration) , et (3) la résolution-interprétation (Similitude vs Connexion). Les figures de rhétorique qui sont analysées apparaissent dans cette perspective comme des produits figés de la praxis : d’autres sont envisageables, qui n’auraient pas de nom ; le modèle obtenu est un modèle de la syntaxe rhétorique du discours, et non une typologie des inventaires de la rhétorique traditionnelle.Téléchargements
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