Racines de la narrativité. Prégnances, stéréotypes et phantasmes
DOI :
https://doi.org/10.35494/topsem.2004.1.11.312Résumé
A partir de quel contenu cognitif et de quel modèle dynamique privilégiés peut-on saisir la formation des structures et leur déploiement continu ? On cherchera ce « point originel » dans l’un des champs favoris de la théorie sémio-linguistique, les relations narratives fléchant des objets pour des sujets. Il s’agira de montrer que l’intentionnalité régissant les programmes narratifs de réalisation des valeurs par des sujets sémiotiquement définis est contrainte par le schématisme catastrophiste et les dynamiques « prégnantielles » qui le convertissent. Notre réponse s’adosse donc au postulat qui dirige désormais certaines sciences structurales : elles seront des sciences naturelles ou ne seront pas. Dans la présentation du cadre épistémologique qui borde la réflexion, on rappellera les principes qui ont constitué le « prix à payer » formaliste pour que les théories de la signification établissent leur autonomie ; on évoquera la dérive sophistique pesant sur la catégorie de « signifiant », clef de la théorie freudienne et de sa reprise lacanienne.
Surtout, on prendra en compte les « outils » novateurs — modèles dynamiques d’organisation et de structuration morphologiques — qui, dans des domaines aussi variés que la sémiotique narrative et plastique, la théorie des mythes et des stéréotypes, la psycho-sémiotique, les approches cognitives du langage et de la perception, ont modifié les horizons du structuralisme. Deux formations discursives illustrant ces questions, les « stéréotypes anthropologiques » et les phantasmes serviront d’illustrations finales.
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