Sur la psychose ou l’instance énonçante du discours délirant
DOI :
https://doi.org/10.35494/topsem.2004.1.11.310Résumé
Nous procédons dans cet article à l’analyse de certaines configurations discursives que la clinique psychanalytique observe comme étant typiques de la psychose et qui nous dévoilent sa structure immanente. Selon Lacan la caractéristique spécifique de cette pathologie serait un défaut de l’énonciation, un manque de ce qu’il appelle le pouvoir de « prendre la parole », manifesté surtout dans la soumission au discours de l’Autre.
La psychose aurait alors un mode de fonctionnement propre qui, relevant d’une structure langagière, se présenterait dans le discours en tant que manifestation actualisée par la parole du sujet. En suivant les pas de Lacan, nous centrons notre propos sur la problématique de l’énonciation, tout en l’étendant au domaine sémiotique, notamment à la théorie des instances énonçantes développée par Jean-Claude Coquet. C’est en effet dans cette branche de la théorie sémiotique que, à notre avis, le concept d’énonciation se manifeste de la façon la plus claire et prend, du même coup, toute son ampleur.
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