Sémiotique de la douceur

Auteurs

  • Claude Zilberberg Centre National de la Recherche Scientifique

DOI :

https://doi.org/10.35494/topsem.1999.2.2.269

Résumé

L’étude présentée est d’abord une application et un essai de vérification de l’hypothèse du schématisme tensif. Elle repose sur l’idée qu’une signification, ici lexicale, est justiciable d’une formule, quasiment en l’acception chimique du terme, associant des grandeurs, dénommées valences, relevant les unes de l’intensité, les autres de l’extensité, analysable en tempo et tonicité  pour l’intensité, en temporalité et spatialité pour l’extensité. En raison de la prévalence reconnue à l’intensité, c’est-à-dire à l’affect, le noyau d’une signification s’avère, notamment par comparaison avec l’étude de la colère conduire par Greimas, plus prosodique que narratif. Dans ces conditions, une des tâches de la sémiotique consiste à faire «cohabiter» ensemble la grammaire narrative comme «acquis définitif» (Hjelmslev) et la grammaire prosodique en voie de constitution.

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Biographie de l'auteur

Claude Zilberberg, Centre National de la Recherche Scientifique

Groupement de Recherches Sémiotique del Centre National de la Recherche Scientifique

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Publiée

2016-03-29

Comment citer

Zilberberg, C. (2016). Sémiotique de la douceur. Tópicos Del Seminario, 2(2), 31–64. https://doi.org/10.35494/topsem.1999.2.2.269