Le cas Maurice Blanchot : négativité, mort et errance du langage
DOI :
https://doi.org/10.35494/topsem.2007.2.18.158Résumé
Cet article tente d’approfondir dans cette relation —que
Heidegger a appelé impensée— entre le langage et la négativité
extrême qui est la mort. À travers les réflexions de Maurice
Blanchot, l’essai développe des conditions de possibilité de la
littérature, liées au langage et à la vérité ; et également ce que
Blanchot appelle la demande de la littérature, qui a trait avec la
mort du fait que la condition littéraire est celle de la dissolution
du sujet qui écrit dans une négation passive et radicale ; un
défaire, dans l’anonymat vertigineux du langage.
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