Signe et négativité : une révolution saussurienne

Auteurs

  • François Rastier C.N.R.S (Centro Nacional de la Investigación Científica), en el Instituto Nacional de Lenguas Orientales.

DOI :

https://doi.org/10.35494/topsem.2007.2.18.154

Mots-clés :

-

Résumé

Saussure est le premier théoricien occidental à faire de la
négativité le fondement de la définition même de l’unité
linguistique, rompant ainsi avec la positivité des substances, garantes
de la référence depuis Aristote. Les conséquences de cette
rupture, pour ce qui concerne le modèle du signe, commencent à
peine à être comprises, à la lumière des manuscrits récemment
découverts. C’en est fini de la clôture du signe, et la sémiotique
répond donc à un principe de contextualité généralisé en principe
de textualité. Plus généralement, c’est l’épistémologie de
l’ensemble des sciences de la culture qui est touchée par cette
révolution conceptuelle, qui concerne même l’anthropologie
philosophique.

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Biographie de l'auteur

François Rastier, C.N.R.S (Centro Nacional de la Investigación Científica), en el Instituto Nacional de Lenguas Orientales.

Director de investigación en el C.N.R.S (Centro Nacional de la
Investigación Científica), en el Instituto Nacional de Lenguas
Orientales.

Références

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Publiée

2016-03-04

Comment citer

Rastier, F. (2016). Signe et négativité : une révolution saussurienne. Tópicos Del Seminario, 2(18), 13–55. https://doi.org/10.35494/topsem.2007.2.18.154